Croisière
La transition de la montée vers la croisière est importante, elle doit être anticipée, surtout sur une machine performante. Lors de l’interception de l’altitude ou du niveau de croisière, à la puissance montée, le pilote laisse l’appareil accélérer jusqu’à la vitesse de croisière, réduit grossièrement l’effort à piquer au manche à l’aide du compensateur de régime, affiche la puissance croisière, et affine la compensation dès que la vitesse (subie) est stabilisée. Le pilote détermine alors l’ensemble des estimées des points tournants et l’heure d’arrivée à destination. Il poursuit la gestion carburant, et contrôle régulièrement l’ensemble des paramètres.
Le(s) rapport(s) suivant(s) du BEA sera(ont) développé(s) en article(s) pour cette phase de vol.
Accident de l'Extra 200 F-GPIT Passage en condition IMC sans intrument adapté - Télécharger la version PDF
Articles
Règle d'aide à la prise de décision
- Le principe de cette règle est de rapprocher graduellement les conditions optimales du vol à vue, visibilité supérieure à 10 km et ciel clair, des limites réglementaires de 1500 m de visibilité et 600 ft de plafond.
- A chaque ensemble de couple (Plafond / Visibilité) situés entre les limites réglementaires du vol à vue, correspond une limite du vol en sécurité, et si la dégradation se produit en vol, un type de décision.
- Chaque ensemble de couples plafond / visibilité peut être considéré comme iso-risque.